Le CN et CPKC faisaient le point, la semaine dernière, relativement au possible lock-out qui plane depuis le printemps dernier. Voici les mises à jour des compagnies en date du 9 août.
Le CN affirmait : « Suite à la décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) qui ne contribue pas à une résolution du conflit du travail, le CN demande formellement l’intervention du ministre du Travail en vertu de l’article 107 du Code canadien du travail afin de protéger l’économie canadienne des effets d’une incertitude prolongée.
Les négociations avec la CFTC ont repris mercredi. Toutefois, aucun progrès n’a été réalisé, comme la CFTC ne s’est pas engagée de manière significative à la table de négociation. »
CPKC a quant à lui annoncé : « … qu’il enverra un avis à la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) – Division des trains et des locomotives (TE) et à la CFTC – Division des contrôleurs de la circulation ferroviaire (CCF) de son intention de mettre les employés en lock-out à 00 h 01 HE le 22 août si les dirigeants du syndicat et l’entreprise ne sont pas en mesure d’en arriver à un règlement négocié ou de convenir de procéder par arbitrage de différends exécutoire. Le CPKC s’engage à poursuivre les négociations de bonne foi tout au long du processus.
La décision d’émettre un avis de lock-out intervient après que le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) ait rendu vendredi sa décision selon laquelle aucun service ne doit être maintenu pendant une grève ou un lock-out des chemins de fer afin de protéger la santé et la sécurité du public canadien. »
Pour lire l’entièreté des mises à jour :
Sources : CN et CPKC